Les terroristes se cachent sous le manteau de la démocratie
HANOI - Ces derniers jours, les opinions vietnamienne et internationales témoignent des actes éperdus d'un soi-disant "Viet Nam canh tân cach mang dang" (Parti révolutionnaire pour la Réforme du Vietnam), en abrégé "Viet Tan", contre l'Etat vietnamien.
Il s'agit en fait d'une organisation terroriste de réactionnaires exilés déguisés derrières la carte de la démocratie, qui se lignent avec des éléments opposés dans le pays, afin de se rebeller contre l'administration populaire, saper l'oeuvre de Renouveau du pays et celle d'édification de la paix du peuple vietnamien.
Réalisant son dessein contre la révolution vietnamienne, Hoang Co Minh, vice-amiral de la Marine du régime de Sai Gon, qui était parti en 1975 aux Etats-Unis, de concert avec des éléments rancuniers envers le régime socialiste du Vietnam, a créé une organisation contre-révolutionnaire d'exil, le "Front national unifié de libération du Vietnam" en Californie, aux Etats-Unis (NUFRONLIV).
Le 10 septembre 1982, Hoang Co Minh a organisé dans sa base de résistance de la région montagneuse de Udon (Thaïlande), une réunion pour fonder le "Viet Tan", un organe central qui dirige toutes les activités de ce "Front". Dans son programme, "Viet Tan" a fixé les objectifs de détruire l'administration démocratique populaire et le régime socialiste au Vietnam.
Sous sa direction, "le Front national unifié de libération du Vietnam" a envoyé, de 1982 au 1989, des dizaines de personnes dans des provinces du Sud Vietnam, via le Laos et le Cambodge, afin d'établir sa base à l'intérieur du pays. Les autorités locales du Vietnam, en collaboration avec le Laos, ont anéanti ou arrêté des centaines de réactionnaires et saisi nombre d'armes et de documents réactionnaires.
De 1989 à 2000, le "Viet Tan" a formé d'autres organisations subalternes destinées à déployer le "Plan de Nancy" et s'est acoquiné avec certains opposants à l'intérieur du pays pour former une organisation réactionnaire dénommée "Lien minh cac luc luong dan toc doi moi" (Union des forces populaires rénovées), dont l'objectif est également de renverser le pouvoir au Vietnam.
A l'étranger, le "Viet Tan" a mené à tambour battant la "campagne du drapeau jaune" en vue de réchauffer les esprits d'opposition au Vietnam au sein de la diaspora vietnamienne, tout en profitant du "Uy ban van dong chinh tri nguoi My goc Viet" (Vietnamese american public affairs commitee, en anglais) pour attaquer l'Etat vietnamien dans des dossiers sur la démocratie et les droits de l'Homme et appeler certains éléments extrémistes des milieux politiques américains à avancer des propositions de loi anti-Vietnam.
Le 19 septembre 2004, ce parti s'est présenté en public à Berlin (Allemagne), puis aux Etats-Unis, en Australie, en Norvège, en France, en Belgique,...
Par ailleurs, il s'est également activé à augmenter le nombre de ses membres au sein des étudiants et travailleurs vietnamiens à l'étranger, puis les ont renvoyés au Vietnam pour constituer un noyau et promouvoir des activités de trouble de l'ordre public, racoler, réunir des forces et préparer les conditions préalables d'une "révolution en couleurs" au Vietnam. Il a également épaulé de manière active les organisations réactionnaires, telles que l'Alliance pour la démocratie et les droits de l'Homme au Vietnam, le Parti pour le progrès du Vietnam, le Parti vietnamien de démocratie XXI, le Bloc 8406.
Allant de la briganderie à la légèreté dans l'action, les responsables du "Viet Tan" poursuivent toujours leurs activités terroristes et leur travail de sape à l'intérieur du pays. Fin 2002, le ministère vietnamien de la Sécurité publique a identifié certains sujets au Vietnam, commandés par le "Viet Tan", qui ont établi des forces armées clandestines et engagé des délinquants et criminels pour assassiner des cadres, avant de les supprimer pour effacer toutes traces.
Profitant de la politique d'ouverture en matière économique et démocratique du Parti et de l'Etat du Vietnam, le "Viet Tan" préconise d'abuser des organisations non-gouvernementales (ONG) à l'étranger pour se créer une couverture et introduire ses forces au Vietnam, choisir certains éléments extrémistes dans le pays comme Nguyen Chinh Ket, Le Quoc Quan, Do Nam Hai et Nguyen Van Dai pour les pousser à mener des activités ouvertes contre le pouvoir. Cette organisation a également établi des cabinets d'avocat, des programmes de macro-crédit et des entreprises dans le pays pour à la fois avoir des ressources financières et camoufler leurs activités, inciter la population à "faire face" à l'Etat vietnamien, afin de susciter une vague de réclamations dans tout le pays, et de préparer l'implantation de son organisation dans le pays en 2007.
L'organisation "Viet Tan" déclenche actuellement des campagnes contre le Vietnam à l'étranger, dont la mobilisation de Viet Kieu et d'étrangers dans le boycottage des produits et des services aériens du Vietnam..., et, en réalité, vient de lancer une campagne pour boycotter des vols de l'Agence d'aviation du Vietnam. En outre, le "Viet Tan" mobilise certains élements extrême-droites dans les milieux politiques des Etats-Unis, des pays de l'Union européenne (UE) et de certaines organisations de droits de l'homme à l'étranger, telles que "Human Right Watch" (HRW), "Comité de protection des journalistes " (CPJ), "Pen Canada", à élever leur voix pour soutenir de prétendus détenus.
Le "Viet Tan " compte abuser de la visite au Vietnam, le 5 avril prochain, d'une délégation de congressmen américains pour étendre son influence et inciter certains éléments dans le pays à faire face au pouvoir, et une fois que leurs activités empêchées ou contrées, le prendre comme prétextes pour calomnier le Vietnam en matière de démocratie et de droits de l'homme.
Par ses activités dangereuses pour la société, dont celles de terreur contre Vietnamiens à l'étranger, le "Viet Tan" a été classé par le Vietnam dans la liste des organisations terroristes à prévenir pour assurer la sécurité de toute la population.
Agence Vietnamienne d'Information - 30 mars 2007
|