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Des mesures aux postes frontaliers pour contrôler le SRAS

La quarantaine sera appliquée par le Vietnam à ses postes frontaliers, qu'ils soient aériens, routiers ou fluviaux, particulièrement ceux de la frontière Nord, afin d'empêcher l'infiltration du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et prévenir son extension.

"Nous préconisons d'empêcher l'infiltration du virus de l'épidémie dans le pays", a affirmé la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Phan Thuy Thanh, lors d'une conférence de presse périodique, le 3 avril à Hanoi. Mme Thanh a précisé que les services de quarantaine de tous les postes frontaliers ont pris des mesures pour renforcer le contrôle et la découverte immédiate des cas de contamination par la maladie, afin de les isoler et les traiter immédiatement.

Toujours selon la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, les touristes arrivant au Vietnam doivent remplir un formulaire sanitaire dans lequel ils déclarent clairement s'ils ont des symptômes du SRAS ou non, et s'ils ont visité récemment des pays touchés par l'épidémie. Si oui, les touristes sont conviés à retourner au pays de départ. Si des malades sont découverts, ils seront transportés vers des endroits isolés, puis à l'hôpital, et ce, dans des voitures spécialement aménagées. Mme. Thanh a fait savoir que "jusqu'à ce jour, aucun cas de ce type ne s'est déclaré".

Les mesures entreprises

Dans six provinces frontalières du Nord, ainsi que dans la ville portuaire de Hai Phong, ont été créés des Comités de pilotage, de prévention et de lutte contre le SRAS. Le gouvernement a autorisé les provinces à prélever dans leur budget, afin d'acheter des équipements de santé préventive. Trois brigades mobiles seront créées par le ministère de la Santé, prêtes à épauler les provinces frontalières.

"Jusqu'à ce jour, le SRAS a été contrôlé et limité", a fait savoir Mme Thanh. Les succès du Vietnam dans le traitement et le contrôle de la contagion de l'épidémie mortelle ont été hautement appréciés par l'Organisation mondiale de la santé, ainsi que par la communauté internationale. Plusieurs malades ont été guéris et ont retrouvé leur famille. Certains autres, malgré leur guérison, demeurent encore à l'hôpital pour des raisons de surveillance. Certains autres sont encore en traitement et montrent une évolution positive. Les familles des patients et les cas suspects sont surveillés quotidiennement. Jusqu'à ce jour, aucun nouveau cas de SRAS n'a été détecté au Vietnam.

Cependant, la situation du SRAS n'est toujours pas stabilisée dans d'autres pays. Pour limiter l'épidémie et prévenir efficacement sa contagion, de nombreuses mesures ont été prises, en particulier dix conseils et quatre principes de prévention, dont la communauté et les agents médico-sanitaires à l'échelon de base ont été largement informés. Selon le ministère de la Santé, le Vietnam comptait, le 2 avril à 16h00, 63 malades, dont 4 décédés, 26 complètement guéris et ayant retrouvé leur famille, 26 autres guéris mais en attente pour quitter l'hôpital et seulement sept encore en traitement.

Le Courrier du Vietnam - 4 avril 2003


Le ministère de la Santé propose quatre mesures anti-SRAS

La ministre de la Santé Trân Thi Chung Chiên a envoyé, le 1er avril au Premier ministre, un rapport sur l'évolution de la pneumonie atypique ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et proposé des mesures pour interdire toute nouvelle éruption.

Selon les autorités, le SRAS a été circonscrit au Vietnam. Au 26 mars, le pays comptait 62 malades dont quatre sont décédés. Déjà 26 patients sont guéris et sortis de l'hôpital, 25 autres sont en attente, 7 autres sont en traitement. Mais pour éviter de nouveaux cas, le ministère de la Santé a proposé au Premier ministre quatre mesures. D'abord, il demande au gouvernement d'ordonner aux provinces et villes à risque de former immédiatement un Comité de pilotage local contre le SRAS, de préparer des médicaments en suffisance, des produits chimiques, des équipements ainsi que des fonds en cas d'urgence.

Deuxièmement, les organismes étatiques concernés (Douane, police, services vétérinaires, etc) doivent coopérer avec le service sanitaire, afin de renforcer les contrôles aux frontières, aéroports, ports. Troisièmement, le ministère de la Santé, en collaboration avec le Département général du tourisme, celui de l'Aviation civile, va organiser des formations pour les cadres des branches des régions à haut risque. Le ministère propose en plus, de conseiller aux Vietnamiens d'éviter de se rendre dans les pays touchés par la maladie et de ne délivrer des visas d'entrée aux ressortissants des pays touchés par le SRAS qu'à ceux qui possèdent une attestation sanitaire.

La presse hongkongaise apprécie les succès du Vietnam

Sous le titre "Réussite vietnamienne pour endiguer l'avance de la pneumonie atypique", le journal Takung Pao (Hong Kong) a repris un article écrit par un correspondant étranger à Hanoi, se félicitant des efforts consentis par le Vietnam. Selon le correspondant de l'Agence vietnamienne d'information (AVI) à Hong Kong, l'article souligne : en une semaine au Vietnam, aucun nouveau cas de pneumonie atypique ne s'est déclaré. Les malades étaient tous des salariés de l'hôpital franco-vietnamien et l'épidémie ne s'est pas propagée au dehors.

Une des performances du Vietnam pour freiner l'avancée de la maladie a consisté à isoler rapidement les malades, afin de les traiter au sein de l'hôpital. D'autres établissements ont organisé des consultations médicales, pour les nouvelles hospitalisations afin de détecter d'éventuels cas. L'article souligne que lors de l'hospitalisation de l'homme d'affaires américain d'origine chinoise, en fait le premier atteint de pneumonie atypique, l'hôpital franco-vietnamien, ne sachant pas de quoi il souffrait exactement, a informé immédiatement l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour qu'elle envoie ses experts au Vietnam.

Un autre journal de Hong Kong a également publié le 27 mars un article montrant l'efficacité des mesures prises par le Vietnam pour éviter la propagation de l'épidémie. Il a cité David Heymann, chargé des maladies contagieuses de l'OMS, qui s'est félicité des mesures de contrôle prises au Vietnam et à Singapour.

Par Huong Giang - Le Courrier du Vietnam - 4 Avril 2003


Le ministère de la Santé propose quatre mesures anti-SRAS

La ministre de la Santé Trân Thi Chung Chiên a envoyé, le 1er avril au Premier ministre, un rapport sur l'évolution de la pneumonie atypique ou syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et proposé des mesures pour interdire toute nouvelle éruption.

Selon les autorités, le SRAS a été circonscrit au Vietnam. Au 26 mars, le pays comptait 62 malades dont quatre sont décédés. Déjà 26 patients sont guéris et sortis de l'hôpital, 25 autres sont en attente, 7 autres sont en traitement. Mais pour éviter de nouveaux cas, le ministère de la Santé a proposé au Premier ministre quatre mesures. D'abord, il demande au gouvernement d'ordonner aux provinces et villes à risque de former immédiatement un Comité de pilotage local contre le SRAS, de préparer des médicaments en suffisance, des produits chimiques, des équipements ainsi que des fonds en cas d'urgence.

Deuxièmement, les organismes étatiques concernés (Douane, police, services vétérinaires, etc) doivent coopérer avec le service sanitaire, afin de renforcer les contrôles aux frontières, aéroports, ports. Troisièmement, le ministère de la Santé, en collaboration avec le Département général du tourisme, celui de l'Aviation civile, va organiser des formations pour les cadres des branches des régions à haut risque. Le ministère propose en plus, de conseiller aux Vietnamiens d'éviter de se rendre dans les pays touchés par la maladie et de ne délivrer des visas d'entrée aux ressortissants des pays touchés par le SRAS qu'à ceux qui possèdent une attestation sanitaire.

La presse hongkongaise apprécie les succès du Vietnam

Sous le titre "Réussite vietnamienne pour endiguer l'avance de la pneumonie atypique", le journal Takung Pao (Hong Kong) a repris un article écrit par un correspondant étranger à Hanoi, se félicitant des efforts consentis par le Vietnam. Selon le correspondant de l'Agence vietnamienne d'information (AVI) à Hong Kong, l'article souligne : en une semaine au Vietnam, aucun nouveau cas de pneumonie atypique ne s'est déclaré. Les malades étaient tous des salariés de l'hôpital franco-vietnamien et l'épidémie ne s'est pas propagée au dehors.

Une des performances du Vietnam pour freiner l'avancée de la maladie a consisté à isoler rapidement les malades, afin de les traiter au sein de l'hôpital. D'autres établissements ont organisé des consultations médicales, pour les nouvelles hospitalisations afin de détecter d'éventuels cas. L'article souligne que lors de l'hospitalisation de l'homme d'affaires américain d'origine chinoise, en fait le premier atteint de pneumonie atypique, l'hôpital franco-vietnamien, ne sachant pas de quoi il souffrait exactement, a informé immédiatement l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour qu'elle envoie ses experts au Vietnam.

Un autre journal de Hong Kong a également publié le 27 mars un article montrant l'efficacité des mesures prises par le Vietnam pour éviter la propagation de l'épidémie. Il a cité David Heymann, chargé des maladies contagieuses de l'OMS, qui s'est félicité des mesures de contrôle prises au Vietnam et à Singapour.

Le Courrier du Vietnam - 3 Avril 2003