HANOI - Un satellite de télécommunications permet de couvrir l'ensemble du pays
et certains pays aux alentours. Il facilite la réception et l'émission des programmes de télévision et de radio. De plus, il est utile dans l'éducation à distance, l'accueil des informations fournies par des stations météorologiques et hydrologiques. Ainsi, le Vietnam veut lancer son propre satellite. Cette intention a été abordée lors d'une
conférence sur l'électronique tenue en 1994 à HCM-ville. En juin 1996, le
gouvernement a chargé le Département général de la poste d'élaborer ce projet. Actuellement, le Vietnam loue des satellites étrangers pour la télévision, ce sont Thaicom (Thaïlande) et Intersputnik (Russie); pour la radio du Vietnam,
Intersputnik et Palapa (Indonésie).
Quant au secteur de poste et télécommunications, il utilise un satellite d'Asiasat, un
d'Intersputnik et deux d'Intelsat. Selon Luu Van Luong, chef du Département de fréquences de P&T, cette location coûte cher. Mais le lancement s'avère également très coûteux, environ 200 à 250 millions de dollars pour douze à quinze ans.
Ainsi, il faut examiner minutieusement le besoin d'utilisation du satellite dans l'avenir, la capacité de remboursement du capital et la possibilité de coopération avec
l'étranger. En 1996, le Vietnam a inscrit quatre positions pour ses satellites à l'Organisation internationale des télécommunications.
Le gouvernement vietnamien souhaite lancer son premier en l'an 2000.
Certaines compagnies étrangères, comme Hughes Corporation, Loral Space System, Lokheed Martin (Etats-Unis), Alcatel, Matra Marconi, Aérospatiale (France) et NCC (Japon) s'intéressent beaucoup à ce projet vietnamien. Elles se
chargeront de fournir des équipements et d'aider matériellement au lancement.