Les intellectuels à l'étranger, une source de matière grise
HANOI - Selon les chiffres du comité chargé des questions des
résidents vietnamiens à l'étranger (ministères des Affaires étrangères), 300.000
résidents vietnamiens (Viet-kieu) intellectuels, soit 10% de l'ensemble de la diaspora
vietnamienne, sont recensés.
Des centaines de personnes occupent une position importante dans les domaines
scientifique, de technologies modernes dans de nombreux pays.
Via de multiples
activités, ils ont contribué pour une large part à la libération et à l'édification du pays.
Au cours de ces dernières décennies, on connait les contributions de nombreux
Viet-kieu revenus au pays, comme Tran Dai Nghia, Dang Van Ngu, Pham Ngoc
Thach, Luong Dinh Cua, Tran Huu Tuoc, etc. Néanmoins, ces dernières années, le
nombre des intellectuels qui retournent au pays est limité.
Selon un cadre de l'organisme des relations étrangères en Australie, on y compte
32.000 Viet-kieu de niveau universitaire dont 160 professeurs, docteurs. En France, il
y a environ 30.000 personnes. Ils ne peuvent ou ne veulent revenir au Vietnam pour
de multiples raisons.
En dehors des difficultés de vie, la gestion des études
scientifiques est faible, l'application des résultats d'études dans la production et le
commerce est en retard, etc.
Actuellement, on a recensé 1.800 Viet-kieu intellectuels au Canada, 73 au Japon,
2.300 en Russie et 1.300 aux Etats-Unis. C'est pourquoi, parallèlement à la
simplification des formalités d'entrée et de sortie, l'Etat vietnamien doit élaborer des
politiques afin de créer des conditions favorables à leur retour au pays natal.
Agence Vietnamienne d'Information, le 20 Janvier 2000.
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