Résultats satisfaisants pour la première vague de la greffe du foie
Du 10 au 13 février, les médecins de l'hôpital 115 (Hô Chi Minh - Ville) et les chirurgiens belges ont réalisé quatre cas de greffe rénale.
Dans la soirée du 13 février, tous les malades étaient en bonne santé. Particulièrement, Trân Thi Ngoc Phuong, la première des greffés, pouvait se déplacer, manger sans besoins de transfusion. Tous les malades se sont déclarés optimistes après l'opération.
Les chirurgiens belges ont d'abord réalisé deux premières opérations et les deux suivantes furent ensuite faites par les médecins vietnamiens. Ces quatre greffes se sont déroulées de façon favorable avec une durée plus courte que prévu. Le professeur Michel Meurisse, chef de l'équipe des médecins belges, a estimé que les médecins vietnamiens sont compétents pour leur bon accueil aux nouvelles technologies en matière de chirurgie et de technique postopératoire. Selon le docteur Pham Van Bùi, chef du Département de néphrologie de l'hôpital 115, "la technique la plus importante que nous ont apprise les médecins belges est la thérapie postopératoire, scientifique, facile, assurant la sécurité pour les greffés. Parce que la difficulté la plus grande de la greffe du rein n'est pas l'opération en soi mais ce sont les soins postopératoires pour éviter le "rejet". Selon les prévisions, les malades devraient encore rester en convalescence à l'hôpital pour trois semaines.
Pour le docteur Bùi, la greffe du rein est la solution de priorité pour les malades dans les pays qui ont une médecine avancée. Les frais pour une greffe du rein restent encore minimes comparés à ceux d'autres méthodes comme l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale parce que ces méthodes doivent être appliquées sans arrêt pendant longtemps, nécessitant beaucoup d'argent et d'effort, les malades ne peuvent presque pas travailler parce qu'elles passent leur temps à se soigner. Après cette vague de greffes du rein, la plupart des équipements chirurgicaux seront transférés à l'hôpital 115. Une coopération avec d'autres hôpitaux municipaux comme celui de Cho Rây pourrait être établie. Le professeur Michel Meurisse annonce également que la Belgique est prête à coopérer avec le Vietnam dans le domaine technique et à accueillir des médecins vietnamiens en stage.
La préparation pour la greffe rénale à l'hôpital 115 a démarrée depuis longtemps. D'après le médecin Nguyên Quôc Khanh, directeur de l'hôpital 115, plusieurs médecins ont été envoyés à l'étranger pour formation depuis plusieurs années. Dans l'avenir, la Belgique envisage d'aider l'hôpital 115 à devenir un grand centre de la greffe rénale du pays.
Par Nguyên Dat - Le Courrier du Vietnam - 17 Février 2004
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