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L'ex-«parrain» de Saïgon est exécuté

Le « parrain » de Ho Chi Minh-Ville, condamné à mort l'an dernier dans un procès fleuve, a été exécuté jeudi matin, au Vietnam. Truong Van Cam, alias Nam Cam, 57 ans, avait régné à la fin des années 1990 à la tête d'un vaste empire du jeu. Il possédait restaurants, bordels, discothèques, et dirigeait des réseaux de rackets.

Il avait été condamné à mort deux fois pour l'assassinat de l'une de ses rivales et pour avoir corrompu ceux qui protégeaient ses activités. Truong Van Cam a été exécuté par fusillade avec quatre autres de ses complices à Ho Chi Minh-Ville, ex-Saïgon, après le rejet de sa demande de grâce présidentielle. Le Parti communiste vietnamien (PCV) avait présenté son procès comme une preuve de sa volonté d'éradiquer la corruption chez les hauts fonctionnaires. Trois responsables de premier plan, considérés par beaucoup d'observateurs comme des boucs-émissaires, avaient d'ailleurs fait les frais de cette volonté politique en écopant de sentences sévères.

Plusieurs fois incarcéré dans l'ex-Saïgon, Truong Van Cam avait bénéficié d'appuis suffisants pour être relâché, avant d'être de nouveau arrêté en décembre 2001.

Radio Canada - 2 Juin 2004.


Le «parrain» de l'ex-Saïgon a été exécuté jeudi

HANOI - Le «parrain» de Ho Chi Minh-Ville, ex-Saïgon, condamné à mort l'an passé dans un procès fleuve, a été exécuté jeudi. Il avait régné à la fin des années 90 sur un empire du jeu, possédant restaurants, bordels, discos et dirigeant des réseaux de rackets.

Truong Van Cam, alias Nam Cam, 57 ans, avait été condamné à mort deux fois pour l'assassinat de l'une de ses rivales et pour avoir corrompu ceux qui protégeaient ses activités. Il a été exécuté par fusillade avec quatre autres de ses complices à Ho Chi Minh-Ville, après le rejet de sa demande de grâce présidentielle, a-t-on indiqué de source judiciaire.

Le Parti communiste vietnamien (PCV) avait présenté ce procès comme une preuve de sa volonté d'éradiquer la corruption chez les hauts-fonctionnaires. Trois responsables de premier plan, considérés par beaucoup d'observateurs comme des boucs-émissaires, avaient fait les frais de cette volonté politique.

Tran Mai Hanh, ancien directeur général de la radio officielle la Voix du Vietnam, membre du tout-puissant comité central du PCV, avait écopé en appel de neuf ans de prison ferme.

Bui Quoc Huy, l'ancien vice-ministre de la police, lui aussi ex-membre du Comité central, et Pham Sy Chien, ancien procureur-adjoint du parquet populaire suprême, avaient pour leur part été condamné respectivement à 4 et 6 ans de détention.

Plusieurs fois incarcéré dans l'ex-Saïgon, Nam Cam avait bénéficié d'appuis suffisants pour être relâché, avant d'être de nouveau arrêté en décembre 2001.

Agence Télégraphique Suisse - 3 Juin 2004.