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Cinq athlètes testés positifs pour l'utilisation des substances bannies

HANOI - Quatre médaillés vietnamiens et une médaillée venue du Myanmar ont été testés positifs pour avoir utilisé des substances interdites lors des 22ès Jeux sportifs de l'Asie du Sud-Est (Sea Games) en décembre dernier au Vietnam. Les tests de laboratoire à Pékin ont détecté des traces de stanozol et testostérone dans les échantillons urinaires prélevés de quatre Vietnamiens alors que furosémide, une diurétique, a été trouvée dans l'urine de la judoka médaillée birmane Aye Aye Thin. Toutes les trois substances ont été interdites sous les régulations du Comité olympique international (COI) et les cinq spotifs risquent de longs mois d'interdiction aux compétitions.

Les athlétistes vietnamiens sont Pham Thi Diu qui a remporté deux médailles d'or au plongé avec tuba pour dames, Pham Toan Thang, gagnant de trois médailles d'or au plongé avec tuba, Hoang Hông Anh qui a décroché deux médailles d'or au canoeing pour messieurs, et Nguyên Mai Quynh, une médaillée d'argent au triple saut pour dames. Tous les quatre athlètes sont en pleine forme, ne sont touchés par aucune maladie, à l'exception de Pham Thi Diu souffrant de la gastrite, ce qui l'a obligé d'être administrée de plusieurs sortes de médicaments par ses médecins et elle a elle-même pris des médicaments, ont déclaré les responsables sportifs.

Les cas susmentionnés présentent une mauvaise surprise, a indiqué à l'Agence vietnamienne d'information (AVI) Nguyên Trong Hy, vice-président du Comité de l'éducation physique et des sports et directeur adjoint du Comité permanent chargé de l'organisation des 22ès Sea Games. Cela est probablement attribuable au manque de connaissance des sportifs et il n'est pas exclu que leurs experts ou leurs entraineurs leur ont prescrit des médicaments qui figurent par hasard dans la liste des médicaments dont l'utilisation est interdite, a-t-il estimé.

Il s'agit vraiment d'une douleur qui porte atteinte au prestige de la branche de l'éducation physique et des sports en particulier et du Vietnam en général. Il faudrait prendre des mesures disciplinaires (dignes de leurs fautes), a déploré de son côté Nguyên Hông Minh, directeur du Département de l'éducation physique et des sports et chef de la délégation vietnamienne aux 22ès Sea Games. Nous voulons faire toute la lumière sur les choses pour respecter la vérité, assurer la noblesse, l'égalité et le fair-play que nous avons envisagé, et faire ces cas pour l'exemple, a-t-il martelé.

Ce sont des premiers cas recensés au Vietnam, a constaté Dang Ngoc Tuân, directeur du Centre de formation à l'éducation physique et aux sports Nhôn, chef adjoint de la délégation des sportifs aux 22ès Sea Games. La question sur le dopage est familière aux athlètes internationaux tandis qu'elle s'avère étrange pour les sportifs vietnamiens qui manquent encore de connaissance sur les médicaments contenant des substances de doping, a-t-il expliqué. Cet incident risque de gâcher la fête sportive et la délégation des athlètes vietnamiens aux 22ès Sea Games pourrait se voir enlever trois médailles d'or, et cinq médailles d'or restantes seraient décernées aux médaillées d'argent du Vietnam.

Les athlètes ont cependant le droit de porter plainte. Les unions et les comités de l'éducation physique et des sports du Vietnam et du Myanmar ont le droit de demander des échantillons urinaires pour tester de nouveau par un autre laboratoire reconnu par le Comité olympique international.

Pour la première fois, le Vietnam a dirigé une fête sportive jamais vue dans l'histoire des Sea Games avec plus de 4.000 athlètes, 32 épreuves et des centaines de disciplines, d'une façon exemplaire, dans l'atmosphère de soutien de tout coeur, impartial et plein d'enthousiame des supporteurs. Les sportifs du pays hôtes ont remporté 158 médailles d'or, 97 d'argent et 91 de bronze, performance très impressionnante qui a placé le Vietnam en tête du tableau de classement général, suivi par la Thaïlande avec 90 médailles d'or, 93 d'argent et 98 de bronze.

Agence Vietnamienne dInformation - 29 Janvier 2004.


Quatre sportifs vietnamiens accusés de dopage lors des XXIIes SEA Games

Quatre sportifs vietnamiens médaillés lors des XXIIes SEA Games ont été accusés d'avoir pris des produits dopants pour accroître leurs performances. C'est ce qui ressort des résultats de tests menés par un laboratoire de Pékin.

D'après le résultat de tests de dopage menés par un laboratoire de Pékin sur des sportifs médaillés aux derniers SEA Games (Jeux sportifs d'Asie du Sud-Est), cinq sportifs, dont quatre Vietnamiens, ont utilisé des substances interdites (stanozol, testostérone, phurasemid). Les quatre sportifs vietnamiens incriminés sont Pham Thi Diu (2 médailles d'or en plongée), Pham Toàn Thang (3 médailles d'or en plongée), Hoàng Hông Anh (2 médailles d'or en canoë) et Nguyên Mai Quynh (médaille d'argent en triple saut). Si les tests sont confirmés, leurs médailles leur seront retirées pour être remises aux sportifs suivants dans le classement. Et dans ce cas, selon Nguyên Hông Minh, chef de la délégation vietnamienne aux XXIIes SEA Games, le Vietnam perdra trois médailles d'or parmi ses 158 obtenues.

Les sportifs accusés de doping auront le droit de faire appel auprès du Comité olympique international (COI). Des tests de dopage seront entrepris dans un autre laboratoire, reconnu par le COI, afin de confirmer les premiers résultats. "Si les tests sont encore positifs, les sportifs seront sanctionnés. Le Comité national de l'éducation physique et des sports travaillera, à cette fin, avec les entraîneurs et médecins des équipes d'athlétisme, de natation et de canoë", a déclaré Nguyên Trong Hy, vice-président de ce Comité. Les sportifs accusés de doping pour la première fois seront interdits de compétitions pendant deux ans. En cas de récidive, ils seront radiés à vie.

Les sportifs incriminés se défendent

Tous les sportifs accusés ont affirmé qu'ils n'avaient pas utilisé de produits dopants. "La conclusion du laboratoire de Pékin m'a vraiment étonnée. Deux semaines avant les XXIIes SEA Games, lors de mon entraînement en Chine, j'avais mal à l'estomac. Le médecin de l'équipe m'a donné du Divina, un analgésique. Pendant les SEA Games, je n'ai pris aucun médicament. Je crois qu'il y a dû avoir une erreur lors des tests. Je demande au Comité d'organisation des Jeux d'éclaircir ce problème", a affirmé Pham Thi Diu.

Pham Toàn Thang, quant à lui, a déclaré qu'il n'avait pris que des vitamines A, D et du ginseng comme ses co-équipiers, tout ceci avec l'aval de ses entraîneurs et médecins. Au tournoi pré-SEA Games, en raison d'un mal de pied, il a utilisé du Mobic, un analgésique, et ce, conformément à une ordonnance d'un médecin du Centre national d'entraînement I.

Quant à Hoàng Hông Anh, deux jours avant les SEA Games, à cause d'une grippe, il a utilisé du Décolgen, et ce, sans consulter ses médecins. "Jamais je n'aurais pu penser que cela pouvait être aussi lourd de conséquence. C'est une leçon pour moi", a-t-il reconnu.

Par Viêt Anh - Le Courrier du Vietnam - 30 Janvier 2004