Les chevaux de course rapportent gros aux éleveurs
HANOI - La région de Long An, commune de Duc Hoa Thuong, district de Duc Hoa, est
devenue celle des chevaux de course. Pour l'instant, il n'y a pas d'écurie et les chevaux sont installés dans
des étables ordinaires comme les autres bêtes de trait, boeufs ou buffles. Deux espéces sont élevées:
l'alezan et le cheval noir. Le prix de vente varie en fonction des races et de certaines particularités
d'apparence. Un poulain peut se vendre à 2 ou 3 millions de dôngs. Mais, le prix s'élève parfois à 12 millions
de dôngs. En réalité, les montures issues des chevaux de race de l'hippodrome de Phu Tho sont très
recherchées. Les génisses sont souvent plus chères que les mâles, soit 5 millions de dôngs de plus en
moyenne.
Les chevaux de course exigent un soin régulier et un régime nutritif beaucoup très particulier que ceux pour
les bêtes de trait. Son élevage rapporte néanmoins un revenu important. En effet, les éleveurs peuvent gagner
des dizaines de millions de dôngs, au bout de deux ou trois ans, contre un investissement préliminaire de
quelques millions. Chaque foyer d'éleveurs s'occupe de 3 ou 4 chevaux. La commune de Duc Hoa Thuong
compte à elle seule 84 chevaux et un champ de course où s'entraînent les chevaux avant les compétitions.
Les éleveurs de chevaux de course doivent être assidus et expérimentés. Les exercices avec l'animal, dès
son jeune âge, sont réellement importants pour développer la musculature de ses jambes. Chaque matin,
l'entraîneur et son "élève" font une promenade de quelques kilométres.
En ce qui concerne le régime alimentaire, on y trouve entre autres les céréales, du paddy. "On doit leur
faire prendre un bain tous les matins. Et puis on doit effectuer les préventions périodiques contre les
maladies. Un cheval de course demande au moins 3 ans d'entraînement", confie un éleveur
Agence Vietnamienne d'information, le 24 Février 2002.
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